Nouvelle année. Nouvelle vie?

1er janvier 2002

Nouvelle année, nouvelle page, nouveau stylo. Nouvelle vie ?

Nouvelle monnaie! Vive l’euro de douze pays!

Ce matin je suis allée au centre ville et j’ai passé d’un distributeur à l’autre. Finalement, au Crédit Lyonnais du centre ville (bravo !) j’ai eu mes premiers billets de banc en Euros. Ensuite, à la poissonnerie et aux légumes, on m’a rendu des euros. En plus de billet de vingt, j’ai un dix et un cinq maintenant. Et aussi de pièces.

Je me sens moins étrangère avec les Pays unis, au moins, par la même monnaie. Encore un pas important franchi.

Bientôt, Hongrie fera aussi partie de l’Europe à part entière.

Je me suis acheté des huîtres « claires », du saumon frais, des haricots plats, une endive et une petite brioche pour fêter la nouvelle année, ma nouvelle vie.

Une crampe le matin, dès le réveil, m’a averti de bouger et marcher davantage. Nager ? L’eczéma de mes mains prévient : soignes toi.

Malgré tout, la vie et l’année nouvelle est devant moi !

L’année dernière, Noël dernier, chez Agnès, avec Lionel et tous mes petits-enfants réunis, me parait aujourd’hui si loin, si éloignée !

J’ai changé, ou plutôt, ma façon de voire a changé. Par son comportement impossible, ses propos horribles et délirants, François m’a délivré de l’obligation, mais aussi du rêve qui n’était plus, n’avait plus rien de réel.

« Tu vis dans l’imaginaire » a-t-il affirmé plusieurs fois l’été dernière. C’était vrai, mais pas tel qu’il l’entendait. Il est libre (tant qu’il peut, veut) maintenant à vivre dans son monde « réel » à lui. Je suis libre, enfin, de vivre tel que je l’entends, tel que je pourrai.

Il m’a fallu des semaines et des mois de « purification » de lui, de mariage, des illusions (perdus ? non, dissipés, piétiné dessus avec des bottes lourdes). C’est fait, écoulé.

Cette année quelque chose nouvelle commence. Encore quelques semaines et tout entre nous sera rompu officiellement. Tout, sauf les souvenirs.

Hélas, la fin amère teinte de gris même les bons. Il faudra de temps pour s’y retrouver, se souvenir qu’il y a eu aussi quelques bons moments.

Pas vers la fin. Non, pas du tout.

Bon. Je vais manger, me régaler. Je suis bonne cuisinière, j’ai une intérieure chaude. Un ordinateur, des livres, j’habite une bonne rue. Dehors, givre. À l’intérieur autour de vingt degrés.

Vive l’Euros !

Je pourrais visiter à ma guise tous les pays de l’euros si je veux. Et même, Angleterre et toute la Grand Bretagne, un pays après l’autre, petit à petit.

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