29 novembre 2001
Il pleut. Je suis heureuse: il ne coule pas dans la maison. Le toit paraît bien réparé. Le soleil apparaît. Je suis heureuse, j’aime la lumière et le jardin illuminé sous les rayons de soleil de l'après-midi.
Après avoir réécrit trois ou cinq fois ma réponse détaillée, j’ai finalement envoyé une lettre tout écourtée à l’avocat. Je n’ai rien expédié directement à ‘monsieur François’.
Je ne regrette pas ce que je lui ai donné au fil des années. Il y a eu des moments, heures, peut-être même, des jours heureux.
S’il regret, lui, ce qu’il a pu offrir, tant pis pour lui.
Il n’a jamais offert une jota de plus qu’il voulait, ne faisait qu’à sa tête. Voire nos relations sexuelles. J’offrais ce qu’il demandait, pas lui à moi. Alors, pas de regrets. Juste pour les rêves, mes rêves. Irréels (dit-il). Possible. J’ai cru fort, de nouveau, au happy end dans ma vie. Pas au début de notre relation. Pas à la fin, pas depuis plus de trois ans. Au milieu ? Entre les goûtes ?
Ce n’est pas aujourd’hui encore que je vais l’analyser en détail.
Aujourd’hui, j’ai posté la lettre, mangé trop, acheté un petit tapis, des casseroles et une poubelle. Lu un bon livre. Un très bon livre. Dormi, quand j’avais sommeil.
La voisine a pris le paquet de nouveaux livres pour moi et le postier s’est souvenu de lui laisser en mon absence. C’est calme. Pas de bruit. Ma voiture est une merveille. Je l’ai rempli avec 25 litres, 25 euros en cheque.
Un jour j’en sortirai, commencerai à voir du monde, faire de nouveau amis et amies. Je publierai un ou plusieurs livres. Édition normale ou sur l’Internet, sur CD ou DVD, le temps le dira.
Je dors, je lis, je mange. Range. Nettoie.
Souris, Julie ! Qu’il pleut ou que le soleil brille.
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