On peut se méfier de l’accueil, mais au pays de Berry, à trois cents kilomètres de Paris, on tombe mal rarement.
À l’église, après la messe, le curé remercie François et son épouse pour sa présentation de l’orgue et dit :
« Et maintenant, asseyons-nous, et écoutons l’artiste jouer. »
A-t-il dit l’artiste ? Oui.
Silence.
François ne l’a pas entendu parler et il guette un signe pour la sortie. Finalement, il l’entame. Tous l’écoutent assises.
Quand il s’arrête, ils applaudissent. Il n’entend pas les applaudissements non plus, et ne continue pas à jouer. Il croit, tout perché en haut, que comme l’habitude, tout le monde est déjà sorti. Le curé me remercie, même moi d’être venu.
Le lendemain, personne n’est plus là quand François descend, il est profondément vexé, déçu. Je lui avais raconté de hier et il s’attendait à la même chose, mais la messe, cette fois-ci avait été célébré par un autre curé.
Heureusement, à la longue, les classes se sont avérés intéressants pour François, tout comme mes matinées de stage. Et les soirées littéraires avec dîner aussi, François y participa.
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