janvier 1997- lettre non envoyée

Bonne année 1997 !

J’espère, que ce petit livre te plaira. J’en ai fait plusieurs variants.

François est découragé. À la mi-janvier, il vient avec moi en Israël pour dix jours, j’espère qu’en revenant il sera mieux, se sentira mieux.

Je viendrai seule ce printemps.

Je voudrais être avec les petits, mais aussi avec toi. Peut-être Don ira de nouveau dans un plus long voyage d’affaires? Cela permettra de me sentir chez toi, chez moi, chez vous davantage.

Je suis sûre qu’un jour arrivera où nous découvrirons l’un dans l’autre des ressemblances insoupçonnés encore, quand il ne me regardera plus comme un locataire, mais un allié pour les enfants, ses enfants, mes petits-enfants.

De toute façon, seule, je ne pourrais rester que dix jours, l’enfant qui est encore en François (ou qu’il est revenu) ne peut plus être laissé seul. Il n’a pas d’ailleurs le droit de voyager encore en avion pour des longues heures à cause de son embolie. J’espère, cela passera, un jour.

Mon amour pour vous tous est vif, authentique, je suis ravie de vous savoir heureux, unis, malgré tout qui arrive de temps en temps.

Avec beaucoup de chaleur,

Maman

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