6 janvier 1997

Chère tante,

J’ai eu d’énormes troubles de conscience que notre voyage pour aller te voir s’est encore une fois remis à plus tard, mais cette fois paraît sûr. À peine j’ose de l’écrire.

La date sera après 7 février, nous sommes alors appelés à la police pour une affaire de voiture.

Je n’ai pas encore fait ma dent, mais jusqu’au fin janvier, il sera prêt,

Je relis encore et encore le journal de grand mère, comme elle savait écrire! profond et tellement troublant. On le lit facilement, parque elle regarde surtout les bons côtés de tout (il paraît, je l’ai hérité d’elle). Mais elle écrit mieux que moi.

C’est vrai, elle pense à ses petits-enfants qui le liront un jour. La plupart je ne l’avais écrite que pour moi. Même quand j’essaie d’écrire pour d’autres, ma prose n’est pas aussi belle, forte, à tour de rôle souriant et sombre comme celle de grande mère.

J’attends avec impatience d’être ensemble. Seulement si François se sent très mal, je ne peux pas aller, mais d’ici là j’espère qu’il ira mieux, pas pire. Susanne m’a appelé disant qu’il pleut déjà chez vous, mais peut être jusqu’au février, il s’arrêtera et, de toute façon le soleil ne me va pas.

Je t’embrasse chaleureusement,

Julie

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