Le mois horrible (revoir ma vie)

Arrive ensuite un nouveau choc, un nouveau tournant de ma vie : le mort de mon père. Un mois, le plus affreux de ma vie, à cause de la méchanceté incroyable qui l'a entouré. Pire que dans le roman policier le plus sombre, et j'y suis plongé jusqu’au cou. Je lutte, je défends papa, je nous défends autant que je peux. Et cette fois, ce n'est pas si mal, ce que je peux ; dans ces circonstances je n'aurais pas pu faire mieux. Puis papa meurt.

Je l'ai vu pleurer une seule fois, quand il s'est rendu compte qu'il allait mourir. Mais pas quand il comprit la méchanceté des autres, il m'a seulement dit : "Allons-y, partons d'ici rapidement, je comprends maintenant ce qu'il veulent..." Mais le docteur ne voulait pas qu’il sorte.

Où aller ? Déborah, sa deuxième femme, ne voulait plus de lui à la maison. Et il n'était plus transportable, au loin. Ils ont même réussi de chasser la bonne infirmière que je lui avais trouvée : “Pardon” m'a dit l'infirmier (après la mort de mon père), il avait été payé pour le tourmenter - mais c'était trop tard.

J'espère qu’il y a une justice qui punit finalement ceux que nous ne pouvons pas punir, ceux qui sont d'une méchanceté incroyable. Comme le propre frère de papa, qui m’a dit quand je l'ai appelé à l'aide puisque l'infirmier tourmentait mon père, fermait son nez pour l'obliger à avaler : « Enfin il va apprendre à obéir et ne pas en faire qu'à sa tête ! »

Oui, mon oncle haïssant papa est mort jeune, seulement quelques années après mon père, malgré les seize ans de différence d'âge. Je ne sais pas si toute méchanceté est punie dans ce monde, mais c'est réconfortant de le penser.

Je reste de nouveau sans maison, sans home et sans travail, on ne me permet pas de rester en Amérique.

Une nouvelle vie va recommencer, à Paris à 47 ans.

De nouveau, tout reste à reconstruire.
Vous pouvez imaginez, ce que ça m'a fait d'entendre la voix de ma cousine qui ne m'avait plus parlé depuis lors. Elle a fait semblant de vouloir parter de famille, mais en fait elle voulait seulement s'assurer d'inhéritance plus grande, ma belle-mère se sentant mal, il parait. Elle m'avait claqué la porte au nez "tu n'as pas été sympa avec ta belle-mère" me disait-elle alors. Après tant d'années, il y a des choses qui heurte encore. Mais je vais réussir à les enfuir de nouveau.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les méchancetés en famille, surtout lors de deuil, font très mal.

Et jamais ne disparaissent complètement !

C'est dur aussi de profiter dela vieillesse de quelqu'un pour se venger .....
Et toi, tu as fait tout ce que tu as pu.
Mais tu avais aussi tes inquiétude, quand à ton avenir, et à celui de tes enfants !

Sophos