31 mars 2003

Il faisait encore chaud et ensoleillé, mais la réunion d’écriture du groupe trois d’APA de hier m’a déçu. Je devrais chercher un autre groupe en plus, des gens passionnés d’écriture (et lecture des écrits des autres). Mais il ne faudrait pas juger trop vite : qui sait ce qu’en sortiront des rencontres avec eux (elles). Hélas, je suis revenue abattue et ce matin, il fait froid et gris.

J’ai pourtant bien dormi et longtemps, je me suis endormi hier déjà à sept heures ! et j’ai dormi jusque cinq heures de matin.

Je viens de parcourir les notes de Daphnée de Maurier sur Rébecca. Très intéressants ! Et j’ai lu la première nouvelle qu’elle a mise dans sa collection : une réelle talent. Pourquoi n’a-t-elle pas écrit après Rébecca (ni avant) de roman vraiment remarquable ? Qu’importe. Ce livre-là reste un classique, sort de la grisaille. 

Mitchell a écrit Autant Emporte le Vent, Tolstoï Guerre et Paix. Une seule œuvre géant, les autres pour s’en préparer ou l’après l’œuvre. Peut-être certains auteurs s’épuisent comme les programmeurs après y avoir trop mis en peu de temps. Toutes les œuvres, comme toute la vie ne peut être d’égale intensité et grandeur. Et Maurier a eu quatre ou cinq enfants, un mari, une vie intéressante. Tout n’était pas l’écriture.

J’avais acheté ses œuvres complètes à la brocante d’un village en Gars, l’été 2001. De ses livres, aucun ne m’est parvenu. Sacrée sorcière, sacré François! Mais je pourrais retrouver, si je le veux, ses livres. Ailleurs.

De toute de façon, je n’ai pas eu l’impression en les parcourant alors qu’ils étaient trop passionnants, même si je n’ai pas eu beaucoup de temps à les regarder. De Condon, j’avais expédié les livres à Paris et en arrivant, j’ai dû partir presque aussitôt de mon ancien logement parisien. J’avais d’autres préoccupations, d’autres soucis.

Hier j’ai eu un bon contact avec une jeune de 35 ans, paraissant 25 avec ses cheveux longs bouclés, clair mais pas blond, et ses précisions académiques. Une fille ayant commencé encore plus tard que moi – ce que je croyais presque inexistant ces jours-ci. 

"Rencontrer des hommes, libres, intéressants et intéressés, où ?" me dit-elle. 

C’est vrai, à Paris ce n’est pas facile. En s’enfermant dans ses livres ou à la Bibliothèque Nationale, elle ne peut pas en trouver! Quoique… à la bibliothèque?

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