23 juin 2003

Ces trois semaines avec Alina et la semaine qui a suivi tout suite en Hongrie m’ont fortement sorti de mon chemin (voie ?) habituelle. Je n’ai pratiquement rien écrit, peu lu, relativement, etc. A ne pas parler de la possibilité de départ pour Lionel et sa famille à New York.

Tout est pour le bien, les conférences de Marly le Roy aussi mais je me demande de nouveau: «et maintenant quoi?»

Tant que pour mon travail que pour ma vie future.

Et oui, c’est aussi impératif de maigrir. J’en ai assez m’apercevoir – presque avec étonnement – d’être devenue une grosse vache! D’accord, je mange relativement avec discernement. Maintenant. Et alors? Ce n’est pas assez.

Retour à case de départ. Docteur ou Scardale. Et rapidement! Je ne peux (dois) plus apparaître dans un tel état de délabrement. Vas-y, Julie!

Je ne dis plus «Juli buli», je sais dorénavant «buli» veut dire boum, amusement pour jeunesse.

Combien de fois vais-je (dois-je) recommencer ma vie? Qu’importe. Ne pas m’en soucier d’avance et croire à ce que je clame «tout tournera vers mieux, chaque chemin détourné ouvre des horizons imprévus intéressants… et chaque havre de tranquillité et bonheur n’est que momentané.

Où que je sois, je réussirai de le recréer de nouveau et il me servira aussi d’en repenser avec nostalgie – ou plaisir.

Mes roses m’attendent.

Et le toit à réparer aussi.

Les décisions de l’ordinateur qui ne s'ouvre plus. Réparer? Acheter un autre? Quoi?

Peut-être certaines roses se sont fanées, tant mieux (ou tant pis) si je n’es pas décidée trop vite.

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