15 novembre 1995
(se réfère à la totalité de mes journaux, pas seulement cette partie) - je dois retrouver, il manque sur le pc
16 novembre 1995
Oui, j’ai aimé Simon comme une jeune fille, Sandou en épouse honnête. Pierre avait été le premier homme, pas garçon, que j’ai aimé. Comme je l’aimais ! le toucher, le regarder, le humer, être en sa présence, parler avec lui. Et chaque fois, encore et encore il me demandait avant de me faire l’amour, « Puis-je ? Veux-tu ? », avant d’aller plus loin. Pourtant, il savait même que j’en avais besoin pour dormir plus tranquillement dans ses bras pendant la nuit et ne pas tourner et me retourner souvent. Et comme je l’admirais ! Malgré son manque de culture littéraire. Mais tout le long, je savais qu’un jour nos chemins vont se séparer. Ceci ne m’empêchait pas de l’aimer et en plus, il a été mon premier amant qui réussissait à me faire jouir plusieurs fois, fort, profondément, avant même à penser à lui-même. Vivement.
Il était si beau avec ses cheveux grisés courts, drus, sa peau bronzé de soleil, ses yeux bleus rieurs et chauds, ses bras musclés et tendres, son âme attentionnée et si émue, si reconnaissant de ma jeunesse et de mes caresses.
Pour Sandou, j’étais la vieille épouse de 35 ans (relatif à sa maîtresse de 18), pour Pierre qui avait déjà 50 ans, j’étais la jeune femme. Il m’a rendu ainsi ma jeunesse… au moins pour quelques mois.
Dix ans plus tard, Larry et deux ans avant lui Ab, vers mes 50 ans Paul. Mais avec François même à 55 ans je me suis sentie encore, de nouveau, adolescente, jeune, pleine de vie. Oui, finalement, j’ai eu une vie pleine (même si pleine des gouffres, ici ou là.
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