12 avril 1996

Je suis de plus en plus fatiguée, épuisée. Je me suis rendu compte en plus que relâchée, il manquait trente pages des huit livres assemblés, puis de temps en temps deux fois «le» et d’espaces libres, etc. Sinon, il a pris une bonne tournure. De bons débuts, de bonnes chutes, je le trouve vraiment intéressant à lire.

C’est horrible. François chante, non, il hurle, puisqu’il croit qu’il doit se déchaîner, relâcher tout le volume dont il est capable pour s’exercer à chanter. C’est très fatigant. Je veux bien qu’il a besoin d’une carrière nouvelle, mais ces chants religieux sont désagréables à écouter, même s’ils sont de Händel. Et puis, en plus, quelquefois, il chante carrément faux.

Il y a deux semaines, j’ai interviewé JP pour le journal de réseau que je prépare. Il a passé mon numéro de téléphone à S. qui nous a interviewés hier, Michel B. et moi. Avec cette occasion, j’ai découvert plein de choses nouvelles sur Michel. S. est sociologue et étudiant, mais il travaille aussi pour la télé, c’est lui qui produira les cent fois trois minutes sur les rencontres de Réseau de Savoirs.

Trois heures de tournage pour toutes les trois minutes, et cela après l’entretien préalable, de presque une demi-journée, enregistré, réfléchie auparavant. Il a regardé le début de mon journal, il a dit « c’est très cinématographique ». François le croit aussi. S. dit « je connais un scénariste. » On ne sait jamais, à quoi quelque chose mène.

2007 : Finalement, ce n’est pas cette interview qu’on a diffusé sur TV5 mais une autre avec une petite fille de dix ans de banlieue et moi, et c’est elle qui m’expliquait des choses. C’est sorti chouette!

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