3 avril 1996

Hier, j’ai déposé mes journaux pour Robert Lafont. J’étais tendue, nerveuse, j’ai même réussi à enfermer mes clés dans la voiture. Aussitôt, comme un poids aurait été enlevé de mes épaules. Je me suis sentie toute légère.

Stéphanie dit ‘l’enfant est sorti, les neuf mois sont terminés’, d’après elle, il lui plaira. Qui sait? On verra.

Hier soir, François m’a dit qu’il était fier de moi. J’ai répondu : Il n’y a pas de quoi. Il dit, si. Pourquoi? « À cause de ton courage et ton persistance. » C’est vrai, mais mon courage ne veut dire que je n’ai pas peur, des découragements aussi de temps en temps.

Michel a-t-il raison que le début est ennuyeux? Et moi qui étais si bien depuis hier, en repos.

Maintenant, il faut que je décompresse de tout de façon pour un temps. Je me sens épuisée, comme un torchon. Difficile se relâcher après le travail haut tension des derniers temps.

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