9 janvier, le matin à 7 heures

Et cela dure : il a passé une ‘bonne’ nuit. Il parle.

Il est là. Je l'aime. Que cela continue !

Le reste, le travail, je peux toujours en trouver, l'argent, je ne vais pas mourir de faim. Maintenant je peux m'endormir plus tranquillement, mieux que cette nuit. Jó reggelt François ! Jó reggelt édesem ! (bon matin mon amour)! Le hongrois est resté quand même la langue à travers laquelle je ressens profondément les choses. Ces mots me parlent, me disent plus.

Je sais que je parle à toi, mon journal depuis un temps en français. Et en quelle langue je pense ? Aussi en français, la plupart du temps. Sur les choses qui se passent maintenant.

J'ai mesuré hier combien on est seul.

Valérie et Lionel sont là, présents, nous aiment et l’on peut compter sur eux. Stéphanie aussi, mais elle est loin. Sinon... Il faudra quand même sortir plus souvent de notre trou.

Où sont mes anciens journaux ? Les ai-je emportés à Celles?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est malheureusement souvent dans les moments difficilies que l'on réalise à quel point on peut être seule, à quel point on a pu se couper des autres ... volontairement ou non, de part la vie ..et les soucis, que l'on garde bien en soi, rarement que l'on partage....

Sophos