17 janvier 94

Demain à cette heure j'en saurais plus au sujet de mon avenir ; c'est toujours mieux de savoir que de craindre ce qui arrivera. Si on sait où l’on est, à partir de là on peut repartir et s'occuper d'autre chose.

L'important est que François aille mieux bientôt et que je sois forte, l'aider, tenir en lui le courage. Tant que nous vivons, pensons, aimons il y a de l'espoir. Le reste vient, part, diminue et quelquefois tourne au mieux.

Bonne nuit Julie, bonne nuit François, bonne nuit à tous ceux qui sont autour de moi et m'aiment et sont avec nous.

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