26 mai 1990

D'un livre sur les couples :

Il y a des cycles individuels et cycle couple qui consiste en :

• Idéalisation de l'un par l'autre, accompagnée d’énergie.

• Négociation implicite des règles

• Désillusion, on découvre l'autre différent de l'image crée en nous.

• Luttes entre les deux et chacun séparément

• Productivité, occupé ailleurs. On laisse les problèmes latents en attente

• Redéfinition de vie et réintégration, davantage de tendresse, de compréhension et un partage plus grand.

  • De temps en temps, surgissent de mémoire des souvenirs des anciennes agonies destructrices liées aux besoins infantiles primitifs.
  • C'est important de se trouver soi-même, de résoudre certains problèmes qui n'ont pas été résolus quand on a quitté la maison paternelle.
  • Il faut apprendre à gagner avec et pas contre l'autre.
  • Attention ! les qualités qui attirent au début, peuvent devenir plus tard sources des conflits. Parce qu’on veut de l’intimité et de l’autonomie en même temps.
  • Pour qu'il y ait des modifications dans notre système Relationnel : il faut une place où les vieilles blessures puissent être guéries et avoir la possibilité de regagner des parties de soi-même qui, à un moment donné, ont été abandonnées ou mises de côté.

On fonctionne mieux quand notre confiance en nous est bonne.

Des parties de moi que j'ai enterrées pour pouvoir grandir, survivre, n'être pas trop blessée, sont aujourd’hui guéries, ressuscitées, refleuries.

Quelquefois je m'ouvre trop en croyant que François ne va pas me blesser et pourtant. Stéphanie a raison, il ne faut pas me marier maintenant. Il est trop diffèrent.

Il ne sait pas (ou ne veut pas comprendre), ce que veut dire être étrangère ; toujours et partout. Il ne comprend pas le douleur d’avoir souvent essayé d’être comme les autres et pas réussi. A la fin on s'est retrouvé toujours en dehors, mise à côté. Et après avoir vécu cette situation de nombreuses fois, on décidé que c'est bien ainsi, qu'on va vivre seule ou entre nous, à côté des autres, similaires, et l’on se défendrait ainsi, nous et nos identités.

Il prétend que lui aussi est « étranger » puisqu'il n'a pas voulu entrer, appartenir à aucun groupe. Mais chez lui, c'est plutôt de la provocation. Ou alors effectivement c'était sa seule voie pour sauvegarder sa personnalité ?

Il me conseille de me regarder, telle qu'on me voit : “une étrangère”. Pourquoi ? Je ne lui suis pas inconnue, étrangère. François dit « si » : j’ai un autre accent, une façon différente de voir la vie. Mais c'est une sorte de vie qui lui plaît, en général.

Je n'étais nulle part tout à fait chez moi - éventuellement en Israël - mais là-bas non plus, pas complètement. Mais au moins, là-bas on m'a regardée ainsi, bien que je ne parlais pas l’hébreu. En Transylvanie ? À peine sont-ils restés là quelques garçons juifs, on a éliminé tous les autres pendant l’holocauste. En plus, je suis en Vie, mais on m'a élevée dans la religion, protestante Calviniste.

Jamais, jamais je n'étais tout à fait comme les autres, ni chez les uns, ni chez les autres. C'est pour cela que je suis devenue spéciale, entière et dans tout cela il y a aussi du bon, même si quelquefois c'est difficile à supporter. Les points de vue et la volonté des autres m'ont peu touchée et je sais créer chaque fois un chez moi, un foyer, un pays là - où je suis, là où je vis.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les épreuves ont fait ce que tu es aujourd'hui.
forte et ayant réussi à tirer quelque chose de bon, en tout.
Une étrangère, je ne sais vraiment pas.
tu ne penses pas comme tout le monde, c'est vrai .... mais être différent est plus un avantage, quand on en tire du bien.
Pas facile à vivre, c'est sur, jamais trouver sa place, vraiment, parmi les autres, parce que différent.
Mais il y a tellement de facon de se sentir différent !
Différents physiquement, différent parce que tu ne ressemble pas à la MAJORIT2 des gens, parce que tu fais ce que tu ressents, et non pas ...suivre les autres, comme des moutons !
Et là, c'est sur, quand on est comme ca ... on nous fait bien sentir que l'on est différent.
Toi, tu as ton accent, ta facon de vivre, d'aller vers les autres, de te donner.
Aujourd'hui, la vie n'est pas comme cela ... l plus part du temps, car on prone l'égoisme, le matérialisme ....
Alors, différent ..ce n'est pas facile ... de le vivre, petit ou grand....

Moi, je te trouve bien ... ;-)

Sophos ,-)

Francois et fier de l'Être a dit…

Grâce à dieux, on est tous différents. Si l'on prends le temps de regarder l'autre, on se rends compte qu'il se distingue de la masse comme c'est le cas quelque soit le "mouton" comme tu dis. Face à deux jumeaux parfaits, si tu les cotoye, TU les différencieras car, quelque simillaire, soit leur apparence ils sont deux et non un. Il en va de même dans les couples, il est mauvais de s'imaginer pouvoir faire "Un" avec l'autre sans se renier soit même. Je crois qu'avec ma Dine nous sommes trois : Elle, moi et nous, chacun vivant sa vie et sa liberté tout en en créant perpétuellement une autre qui tire sa richesse de nous deux.
Il est posible que vous n'ayez pas réussi à équilibrer vos deux personnalités et que votre "nous" s'en soit trouvé bancale. Je ne crois pas que ton origine et ta nature soit à l'origine de ce déséquilibre. C'est simplement une question d'architecture.
Bises.

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

Oui, à une époque j'étais sur et certaine que ce Nous existait! D'ailleurs, ce volume fut appellé ainsi!