2 juillet, La Celles

Bientôt mes 55 ans seront terminés, et ça continue...

Comparé à il y a quelques années, tout va mieux, sauf mon poids et Bip. Lionel a terminé l'armée, nous sommes venus à Celles tous ensemble. être entre deux et ne pas savoir vers où l’on va, n'est pas facile pour lui. Lionel est en bonne santé et j'espère que le moral suivra et qu'il se rendra compte que quand il s'y met il peut.

Agnès a terminé sa première année de travail, a obtenu plusieurs Mac' gratuits d'Apple pour son école, mais a raté ses examens de Maîtrise. Elle rattrapera ses études et apprendra bientôt l’HyperCard. Elle sera ici dans une semaine pour un mois entier. Lionel devrait aussi être quelques semaines de plus avec nous. Et Valérie viendra pour une semaine, elle devient aussi ma fille maintenant et je m'entends merveilleusement bien avec elle.

François a deux mois et demi de vacances. Je me suis donnée aussi deux mois et demi et nous sommes venus à Celles, à la maison du “Cours du Bout de Chemin” ! Silence, tranquillité, bon air, promenades dans les vergers et à travers les champs, intimité, “repos en couple” et bien sûr beaucoup de création.

C'est extraordinaire comme en deux semaines le livre que nous écrivons ensemble a mûri, a changé, s'est développé ! Aujourd'hui je crois qu'on est entré dans une phase décisive : on commence à bien voir comment le tout fonctionnera ensemble. Nous avons déjà écrit des centaines de pages. Il y a encore à écrire et des chapitres à modifier. Mais cela prend une très bonne forme. Et, en plus, cela détend l’atmosphère.

Nous commençons à nous rendre compte comment bien travailler ensemble ; comment s’inspirer mieux et plus rapidement des idées les uns des autres, les comprendre plus vite, les bonnes idées et les critiques (ou contre-propositions) aussi. Nous sommes encore (et resterons toujours ?) très sensibles aux critiques et nous n’avons pas assez de tact, ce qui crée une amertume superflue, qui peut faire très mal. C'est une chose de comprendre logiquement, c’est une autre de l’admettre avec son âme.

Mais on vit pleinement. On vit, on crée, on s'aime, on sent l'odeur de l'herbe coupée, des champs de blé, on se promène en se tenant la main, on se fait un câlin. Puis de temps en temps l'atmosphère monte, les colères éclatent. On se calme. La musique de plus en plus exquise jouée par François coule. Tout est de nouveau beau et léger, chaud.

Ainsi va la vie, notre vie, ma vie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

pas facile d'apprendre à se connaitre vraiment, et à ne pas forcement être blesser chacun par des facons d'être différentes l'un de l'autre....
tout est une question d'équilibre ... et de respect de l'autre ...

dur dur ;-)

Sophos