Il s'est remarié

12 octobre 2002

Et hier, Stéphanie m’a appelé et, entre autres, m’a annoncé que François c’est marié le 4 octobre 2002.

C’était ça donc dont il était « préoccupé » le premier octobre, quand avant d’aller à l’avocat je l’ai appelé lui demander où est-il arrivé avec le payement de son loyer. Il « avait autres chats à fouetter » que d’y penser et s’en occuper.

Bien sûr.

J’ai eu envie d’envoyer des fleurs, en retard. En réalité, ça devrait être une couronne. D’après moi, et aussi mon amie, il sape son propre tombe.

Et mes voisins déménageront bientôt.

Quel voisin aurais-je dès janvier ?

Pourrais–je encore vivre ici en tranquillité? Ne va-t-il pas faire un bruit infernal et m’obliger à bouger d’ici, mon havre de paix, mon abri aussi dans lequel je me cache. Dont j’ai besoin encore!

Qui sait dans la vie ce qui est bon en futur…

Au moins, depuis que j’ai confié à l’avocat l’affaire du logement de Paris, je n’y pense plus, ne m’en préoccupe plus.

Mais qu’est-ce mon talon qui fait les siennes et me heurte tellement? Arrivé presque au même temps que le mariage, n’est-ce pas la sorcière qui me l’a envoyé? Ou plutôt, mon poids excessif, ostéoporose et les embouteillages du périphérique le jour où je suis allée voir et transporter mon oncle et ma tante en visite à Paris.

La fin pour lui sera peut-être dans son remariage. La fin, pour moi serait de terminer un de mes bouquins.

Ou au moins, les faire lire.

Il faut qu’ils soient plus avancés, avant de les montrer.

C’est ça la vérité.

Miette vient m’appeler, elle a trouvé Stéphanie qui lui a donné mon numéro. C’est peut-être une signe, on verra.

Je dois travailler davantage. Lire moins. Agir, s’activer plus.