27 décembre 2002

C’est intéressante que sur mes bonheurs les plus grands: regarder le progrès de mes enfants, les étreints de Pierre, sur les plus grandes fiertés de ma vie, les accomplissements de mes enfants grandissants, je n’ai pratiquement rien écrit. Pourtant, longtemps, mes enfants ont été ma principale préoccupation et surtout, joie. Probablement, puisque j’étais tout dedans, pas besoin de le regarder d’une certaine distance. Est‑ce à cause de cela?

J’ai commencé hier de traduire le journal de maman, notes sur mes gestes et paroles et mon entêtement de 1 1/2 à 3 1/2 ans. J’aimais déjà lire et écrire (même dessiner), raconter, m’activer, mais aussi dormir avec un oreiller dans mes bras. J’étais tendre, câline. Volontaire.

Mais sûrement pas aussi volontaire que David, aussi câline que Gabrielle, aussi malin que Thomas, aussi rayonnant que Henry, aussi intelligent qu’Alexandre. Oui, je suis fort fière de mes petits-enfants!

Aucun commentaire: