20 juillet 1986

Il me manquait l’attention, la chaleur, l’amitié, le repos, la tranquillité, et d'un coup, avec l’aide de mon fils, qui a payé mon billet acheté à la dernière minute avec sa carte de crédit, je suis parti à Budapest chez Anne et j'ai reçu tout ce qui me manquait avec sincérité, chaleur et amitié. Les hommes, les flammes, viennent et passent - l'amitié, la vraie, profonde, reste à travers le temps, à travers l'espace et elle nous réchauffe le cœur et l’âme.

Je suis de nouveau pleine d’énergie, je travaille, je suis pleine de vie, de courage et je vais même maigrir ! Mon amie m'a donnée des bons conseils.

Mais je dois tout faire pour éviter Paul, parce que l’apercevoir m'a bouleversée encore. Vraiment, je n’ai plus besoin de ça.

Que c'est bon d'être seul à la maison et d’écouter les oiseaux chanter, regarder danser les feuilles vertes, sentir le bon air de l’été ! Être avec moi même, avec mes pensées et mon journal. Sur quel sujet devrais-je écrire un livre, sur les couleurs ou sur ma vie? Par quoi commencer? Lequel est plus important?
“Il y a le temps des projets, qui commence par l'ouverture : laisser venir toutes les idées, désirs, émotions, tout. Pendant ce temps, commencer des projets courts, réalisables et satisfaisants”
Actuellement c'est ce temps-là-là pour moi. Pour le moment : maigrir, nager. Plus tard décanter et ensuite, planifier. Oui, pendant le temps confus de l'ouverture c'est bien d’avoir des plans à court terme qui nous rendent heureux et nous occupent.

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