Depuis que j’ai commencé à photographier, je vois des choses que je n’apercevais pas avant. Je vois davantage.
Même si les images de ce matin ne réussissent pas, je vois devant moi cette belle et fière rose de couleur rose foncé que j’ai eue tant de mal à décrocher, le couper, parce qu’elle était attachée, liée, enchainée à la muraille par le lierre qui s’était entouré tout autour.
Encore ici, dans ma vase, le lierre l’entoure du bas en haut, essayant même dépasser les pétales. Symbolique, métaphorique pour moi.
J’ai l’impression que c’était ainsi que François s’est accroché à moi, vivant presque de mon sève et m’empoisonant de plus en plus.
Jusqu’à ce qu’il a trouvé où s’accrocher ailleurs.
Ne peut-il vivre sans s’accrocher à un autre? N’ayant pas ses propres directions, élans ou alors s’accrocher s’en tenir compte ce qui arrive à l’autre?
Cette rose-ci ne paraît pas trop en souffrir, mais d’autres (je crois) en sont morts, étouffés.
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