12 mai 2002

J’ai relu et mis en Macintosh un de mes journaux de 1996 que je viens de retrouver, en me rendant compte quel salaud était-il déjà à cette époque là! Mais aussi de la vraie amitié de Michel qui m’a encouragé et conseillé positivement dans mes écrits à la même époque, contrairement à mon mari.

En fait, j’avais deux amis : Stéphanie et Michel, ils m’ont encouragée, compris ce que je voulais dire. En plus, Michel, malgré ses doigts lui faisant mal, a corrigé à la main et dans l’esprit de ce que j’écrivais, tous mes textes. En me faisant des observations sans me rabaisser, comme le faisait mon cher mari. (Bientôt ex!) François n’a pas compris mes intentions, n’a jamais pénétré vraiment dans mes textes. Ne pouvait-il voir la forêt à cause des arbres? Ou était-il trop plein de lui-même et ses idées pour y prêter attention, profondément?

Il a trouvé assez des erreurs pour me blesser, me critiquer, me diminuer. Les fautes d’orthographe, de grammaire, le style pas assez 'littéraire'. Les heurts les plus profonds, l’arrestation de mon père, avec tout qui s’ensuivit qu’il utilisa contre moi, comme glaive les derniers instants qu’on a passé ensemble dans notre logement encore commun.

J’ai besoin de tous les amis, amies que je peux avoir.

De Bruce, Pierre, anciens amants, beaucoup moins, ou alors, seulement si l’ancien lien peut se transformer en amitié. Avec Nicolas, c’était possible. Pourquoi pas avec les autres?

De toute de façon, malgré que mes pulsions n’aient pas disparu, je ne suis pas prête pour autre chose et de loin s’en faut. Il faudrait non seulement maigrir et me sentir mieux dans ma peau, mais éloigner les fantômes et reprendre courage et de confiance en hommes, gens. Cette confiance est la plus dure à regagner, si jamais possible, que le reste, extérieure et superficielle.

Bonne journée- il est huit heures de matin.

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