Je commence le soir un livre ou je l’interromps à un point captivant, ainsi au milieu de la nuit, quand (et pas si) je me réveille, j’y pense, j’y vis dedans. Et je ne pense pas à François, ancien, nouveau.
J’ai commencé songer au chevalier achetant une presse à sa belle, au moyen âge, comprenant, acceptant, que c’était pour elle meilleur cadeau que des bijoux. Puis, d’un coup, je me suis rendu compte le cause de mon désarroi de hier midi.
J’ai partagé un gâteau avec Anelise et je lui ai raconté que ma mère n’aimait pas partager, mais mon ex, si. Nous avons partagé beaucoup de choses en quinze ans. Un pamplemousse, une prune. Un pull. Des fleurs admirées sur la Butte, les feuilles brillant et s’agitant par la brise. Une crêpe, un livre, une musique, une émission qui nous avait ému pareil. Je ne voudrais plus vivre avec cet homme qui a envahi, trop, ma vie, mais, hélas, je n’ai pas encore fini mon deuil de ce qui avait été bon. Tout arrivera, un jour. Un jour, mon cœur ne va pas se resserrer en me les rappelant. Bien sûr, je ne serais pas resté avec lui, si sur le chemin, je n’avais pas eu aussi de grandes satisfactions. C’est vrai, avec aucun homme, je n’ai partagé autant de joies. Goûts, saveurs, vues, émotions.
Je me remets à lire.
9 heures de soir.
Aujourd’hui, je fête l’arrivée d’été.
J’ai fermé le chauffage, j’ai mis des draps, tête d’oreiller et couvre édredon nouvelles, orange jaune verte, couleur de printemps. Et j’ai reçu la convocation pour le divorce.
En deux semaines, si tout se passe bien, je sortirais et mangerais à midi comme divorcée!
J’ai reçu les épreuves de l'énième chance. J’ai trouvé d’anciens récits, écrits par moi en 1997 délicieux! 'Pourquoi'
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