Si je n’ai pas une vraie notion de l’âge, c’est dû à Paula, mon arrière-grand-mère, appelée Mamie, Mamouska en hongrois.
La plus petite entre 13 enfants, elle eut 7 enfants et de nombreux petits enfants et, à la longue, même ses enfants l’appelèrent seulement "Mamie".
Dans le journal de maman, traduit (mais pas corrigé) et déposé récemment à APA (l'association pour autobiographie), ma mère raconte que mon récit préféré à trois ans c’était celui que Mamouska m’avait raconté, appris.
Je ne me souviens pas bien de mon petit enfance, juste un flash ici ou là, mes de ce récit-là, je m’en souviens bien.
Je vois devant mes yeux la porte de le petit pavillon, elle n’avait qu’une pièce. Grand-père, architecte, l’avait bâtit à l’autre bout de cour pour que sa belle-mère soit là, sans y être. Hélas, cet arrangement n’allait que jusque Mamouska voyait encore un peu. Après, traverser seul la cour devint impossible.
Croyez-vous qu’elle était déprimée ? Elle était l’être la plus optimiste et joyeuse que j’ai connu. Même solitaire. Et comment elle racontait !
J’ai tellement « vu » ce qu’elle me racontait, que je la « vois » là, au pas de la porte, avec les mains pleines des paquets emballés de papier blanc, essayant d’entrer et n’arrivant pas, puisqu’il y en a trop. Au début, j’avais trois ans, elle me racontait par ce biais, de ses enfants, petit et arrière-petits-enfants, les uns après les autres. Oui, et il ne faut pas oublier « Tom, le fis de… » etc.
Elle me disait, qu'elle a dû être élévé par sa soeur, ayant un enfant en même temps qu'elle était née : ce n'étais pas si bien d'être loin de maman, me dit-elle, mais tout chose à quelque chose est bonne, je pouvais m'échapper et ma soeur me croyait avec maman, et maman avec ma soeur. En fait, le plus souvent j'allais assister au cours que le tuteur donnait à mes frères. Cela m'a été très utile par la suite. Puis, c'était si intéressant! ajouta-t-elle.
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