Le père est revenu samedi. Grande joie. «Daddy! Daddy»
Je me fais petite, presque invisible et quand je vais vers eux, mes petits-enfants font la sourde oreille. Sauf, quand ma fille est là pour leur imposer, ils ne me répondent même plus, tout absorbés dans leur père enfin revenu ou jouant ensemble entre eux. De temps en temps je parle avec Agnès, mais bien sûr, elle a quatre autres personnes à s’en occuper aussi. Depuis deux semaines, elle s’était beaucoup occupée de moi et nous avons pu vraiment communiquer.
Lundi, je me réveille tôt.
Agnès est partie travailler depuis six heures, les enfants sont en bas depuis sept. Je leur propose de manger.
— Non, merci, plus tard.
Ils attendent leur père. Il descend, leur prépare un déjeuner, discute avec eux. Nous fait un café. Je m’assois avec eux, mais je me sens mise à l’écart subtilement.
Bien.
À huit heures, c’est décidé : je pars.
À huit et demi, j’avertis le papa de mon départ et avec un petit sac au dos je suis sortie déjà.
— Au revoir, je dis aux enfants, trop absorbés dans l’ordinateur pour me répondre.
— Appelle ce soir, nous dire où tu dors, dit Don, préoccupé que je pars à l’aventure sans réservations.
— D’acc.
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