13 juillet 2002
J’ai passé hier plusieurs heures avec Eugène, un copain de mon adolescence. Il venait jadis se confesser, se plaindre ou danser avec toutes mes amies, quand j’avais un boum chez moi.
Nous avons parlé sans cesse.
— Mais quand même, s’il paraissait devant ta porte, tu le laisserais entrer, me dit-il à un moment donné.
Pour quelques seconds, je le voyais devant ma porte, tête en bas, dos courbé.
— Pas question ! Fini, c’est fini pour moi. Je n’en voudrais pour rien au monde.
Et c’est vrai.
L’histoire est ancienne et elle est finie, ceux qui y figurent, exit, tout à fait. Une vie nouvelle m’attend. Je suis plein d’énergie, je travaille avec plaisir. J’adore la vie, ma vie, telle quelle.
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