La noce à l’église Baptiste. Finalement, on m’a invitée, moi aussi. Tom et sa petite cousine étaient le garçon et fille d’honneur, habillés de circonstance. Et les deux frère du marié avec la sœur et une amie de la mariée.
L’aîné des garçons d’honneurs m’a conduit à ‘ma place’. D’un côté une famille et leurs amis, de l’autre côté ceux de deuxième famille.
Les jeunes mariés, religieux, attendant de pouvoir enfin coucher ensemble, sont très jeunes, elle a vingt ans, lui vingt et un. Il était assez détendu quand même mais elle sans un sourire, paraissait comme une poupée de cire peint n’osant pas bouger de peur d’abîmer le maquillage inhabituel. Comme si on l’aurait obligé à se marier malgré elle. À un moment donné, j’ai observé qu’il a serré sa main pour la rassurer.
La mère de la mariée paraissait presque comme sa sœur et son père comme un coq, tout fier à porter sa fille aînée vers l’autel.
La cousine de Tom, créole de peau, magnifiques, cheveux noirs longs et ondulés, était dans toutou rose et jetait des pétales de roses par terre. Thomas tenait les bagues. On leur a appris que faire le soir avant lors une répétition générale.
Après la cérémonie religieuse en sortant, Tom a offert son bras à sa cousine comme un vrai cavalier mais la petite a oublié lui prendre se souvenant des pétales seulement. Ils étaient fort mignons.
Le buffet, dans un des salles du temple, sans alcool à cause de l’abstinence prêché par cette église. Des tables éparses et une queue devant le buffet.
Je me suis entiché d’un des frères, me paraissant comme l’un des héros d’un récent roman lu. Cheveux en broussailles, coupées très courtes, je me le suis imaginé travaillant au service secret.
Il me paraissait tout droit sorti d'un de mes romans.
En fait, il paraît qu’il est avocat. Il ne paraissait pas. J’en ferais un héros d’un de mes prochains récits. Sa fiancée est une belle asiatique, non pas la magnifique noire que j’avais crue d’abord, la fille d’honneur en robe longue rose se tenant près de lui pendant la cérémonie. Dans mon texte, je pourrais lui offrir l’une ou l’autre ou imaginer une troisième.
Pendant que les jeunes mariés coupaient le gâteau monté, plein des photographes amateurs se sont précipités. J’ai photographié les photographes.
La meilleure photo que j’ai faite, d’après moi de la noce, n’a dessus que les mains des mariés (avec un peu de smoking et robe blanche), les mariés se tenant la main, le mari rassurant sa nouvelle femme.
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