9 août 1957

Dans ce chalet, il y a une agréable atmosphère à la Villa Wagner de la pièce de théâtre de Sébastien. Je me repose. Seulement Stéphane et Jeff manquent, mais je ne ressemble guère à la belle Corinne, l’héroïne, non plus. Ce serait quand même pas mal d’avoir quelques jeunes autour.

Que c'est bon !

Ne plus être à Bucarest, ne pas devoir aller travailler jour après jour ! Ne plus se réveiller dès l’aube et surtout n'être pas obligée de prendre le tramway bondé des gens se bousculant. Quand j'y pense, je sens encore davantage combien je suis bien ici. Hum. Mon chef, le tramway... Plus tard je retourne, mieux il sera.

Subitement je me sens si lasse, même le crayon tombe de mes mains ! Comme s’il était tard dans la nuit… La matinée nous nous sommes amusés à nous raconter des histoires : “Griffes jaunes dans les cheveux noirs... ”

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