10 mai 2004

Non, je ne prendrai pas ce journal avec moi en voyage: il y reste trop peu des pages libres de toute façon. Je les remplirai, j'espère, en revenant de la Roumanie.

Je viens de regarder, je l'ai commencé seulement il y a sept moi: incroyable! Que des choses se sont passées depuis, autour de moi, en moi!

Stéphanie n'est plus. Madame Filipetto non plus. On a offert à mon fils une poste dont il rêvait secrètement. Le prendrait-il? De nouveau, l'avenir paraît incertain.

D'autre côté, le PC ultra rapide a changé pas mal ma vie, mais surtout mon abilité à traité des images.

Cela a commencé avec le dernier journal au quel j'ai ajouté des nombreuses images pour l'illustrer. L'imprimante couleur. Davantage des photos. Puis, incroyable, seulement il y a un mois (et trois jours), l'achat de Sony numérique, mon petit chéri. J'ai dû faire depuis 500 images et quelques unes, vraiment, vraiment chouettes.

J'ai acheté aussi un Nikon analogique "ancienne" de Michel, mais pour le moment sans l'utiliser autre que pour les photos de cours, de Paques au bord de la Seine. Aussi quelques images d'intérieur, les iris. Et une petite rue à Paris. Oui, des belles photos.

Ensuite, avec mon mini, Carrière sur Seine, des photos gros plan des fleurs, l'arbre en regardant vers haut. Le lever de jour et juste avant le coucher de soleil. La fête impressionniste du 1 mai.

Mes autoportraits.

Je les avais commencé pour voir la couleur de mes cheveux, non plus blancs depuis un mois, plus continué à la piscine avec les cheveux mouillés, ensuite à la sortie au soleil. Voir mes deux profils, (Terry disait qu'il ne sont jamais identiques), étudier l'influence de l'arrière plan, de l'exposition, des couleurs de vêtements, de la lumière direct ou diffus, puis, essayant à prendre les mains. Trouver des rides. Des expressions. Fatiguée, avec moue. Les genoux - pas si mal. Dans l'eau, humides, fermés puis un peu entre ouvertes pour voir le robinet. S'amuser à suggérer. Hier, je l'ai fait exprès. Non, avant hier, dans le lit.

Cela a commencé avec l'intention à prendre les bourrelets sur mon cou. Ah oui, il y a diverses facettes de moi. Je suis arrivée à 81 kg, moins 11 kg, d'accord, mais il y a encore une longue chemin à parcourir.

En quelques minutes je pars vers Bucarest.

Maman avait aussi des bourrelets les deux dernières années de sa vie. Je n'aime pas. Je voulais les photographier quand même. Non seulement la chouette Julie, rayonnante à la sortie de la piscine. Tout cela, ensemble, forme le moi: tel quel. Comme dans les journaux, sans s'embellir.

Ensuite, les rides du bras. Je n'ai presque pas sur le visage. La main posé sur les cuisses. Puis, coquine, vers plus bas. Sans plus, mais c'est terriblement suggestive. Et jouant, divers sourires. Presque comme si...

Pourtant, en vrai, ces temps-ci, la passion des images m'accapare, me suffit. Mais finalement, je ne suis pas un trop mauvaise actrice. Mes expressions ne sont pas si mal. Pas toutes. Mais dans le tas des dizaines, il y en a quelque unes super.

Je ne cherche plus me montrer "pas si mal que cela", ceci j'ai déjà réussi. Je les fait maintenant pour m'amuser. Surprendre.

Oui, on peut montrer une femme vieilli en ayant honte de son corps n'étant plus ferme, comme j'ai vu dans une fameuse photo, mais aussi des parties encore intéressantes. Tout dépend comment, quoi, où on le prend et regard.

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