Problèmes entre l’Image que nous nous faisons de quelqu’un ou quelque chose et
Longtemps après que se sont passés beaucoup d'événements contraires à ce qu'on nous disait, je croyais encore au rêve communiste. Quand mon père a “disparu” pendant 7 mois, emmené par
Il a fallu que je sente
La même chose est arrivée avec Sandou, mon premier amant et mari. J’avais dans ma tête un ‘gentil garçon honnête’ qui m’adorerait et m’aimerait fidèlement et pour toujours. Malgré de nombreux signes, malgré mon instinct et mes observations du contraire, malgré ses tentatives pour me diminuer et l'évidence qu’il me trompait, qu’il se passionnait pour une autre, même quand je me rendais compte qu’il voulait me dégrader de plus en plus (tout en me considérant comme sa chose), je m’accrochais à la première image ancrée en moi.
Il a fallu que je trouve une lettre avec ses projets d'avenir avec une jeune fille ayant l'âge auquel il m'avait connu vingt ans auparavant, pour me rendre compte qu’il fallût rompre : maintenant ou jamais ! Et j’ai encore pleuré des mois... mes illusions perdues de bonheur familial, d’un seul homme dans ma vie et une seule femme dans la sienne.
Et avec Paul ? Depuis le début, j’avais eu un fort sentiment de danger, de faux, mais malgré tout, je le voulais. La fierté d’être « aimée » par un homme si ‘bien sous tous rapports ’ (BCBG) me faisant découvrir ‘le vrai monde’, découvrir Paris, me montrant comment vivre (surtout comment dépenser l’argent, le mien), me fit oublier mes premiers craints. Je constatais, mais ne croyais pas, qu’il était menteur, lâche, soûlard et même escroc, se souciant peu de moi. Je ne voulais pas le croire, ni le voir. Je me disais : “et alors ? combien d'épouses vivent de ce que leur conjoint gagne.” Tous les signes qui ne me convenaient pas, je les enfouissais en moi.
Je suis même arrivée à me dire “c’est ta faute si...” Jusqu’au jour où j’ai constaté que “l’aide conjugale” n’était pas réciproque et que j'ai vu qu’il me haïssait, était content de me voir dans le pétrin ou malade.
On fait miroiter devant nous quelque chose qu'on désire profondément et nous courons vers ce mirage et sur le chemin... nous ne voyons plus les réalités.
François vient de me dire, « Mais si tu n’avais pas désiré, cherché quelqu'un pendant tout ce temps, tu ne serais pas arrivé jusqu’à moi. »
A-t-on besoin d’être si aveugle pour continuer la quête ? Il faudrait en discuter avec Stéphanie.
J'aime tellement François surtout parce qu’il est vrai et non factice. Parce que je ne le vois pas idéalisé et que je peux l’aimer tel qu’il est, et malgré tout ce qui me gêne en lui. Le comprenant, l’aimant, en fait comme nous aimons un ami. Davantage encore, puisqu’il y a aussi la satisfaction des « pulsions de ça » entre nous.
1 commentaire:
je pense que l'on sait malgré tout, au fond de nous, s'il y a un problème. et on le sait tot ....
Mais on ne veut pas toujours, pour de bonnes ou mauvaises raison, en tenir compte, quitte à en souffrir !!!
c'est aussi une facon d'avancer, de continuer la route, le chemin, en espérant qu'il s'améliore ;-)
Mais c'est vrai que parfois, on trouve un autre chemin, pas plus facile d'ailleurs .... mais sans ces doutes qui nous viennent dès les premiers instants ou presque pour d'autres ;-)
Sophos
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