Juillet et août 1953

24 juillet 53
Demain commence le Congrès International de la Jeunesse. Je voudrais écrire, mais pas maintenant, c’est déjà minuit, entre le 24 et 25 juillet. Bonne nuit mon journal.

22 août
Il est vraiment dommage que je n’écrive pas tous les jours au moins un quart d’heure. Dommage que je n’ai pas écrit pendant le Festival de la Jeunesse. Il sera difficile de me souvenir, pourtant je veux tout décrire de ces jours-là magiques. C’est comme la gymnastique, je devrais en faire 15 minutes chaque jour et je le néglige.

Regretterai-je une fois, qu’à 19 ans je n’ai pas encore été embrassée par un seul garçon ? Que je ne me suis pas assez amusée ?

Alina a reconnu ses torts et... Ensuite Vera était chez moi (envoyée de son école pour un stage dans une usine de fromages de Bucarest) et en sa présence, je ne pouvais pas écrire. Maintenant, je suis en train de préparer mes examens. C’est une mauvaise raison, je n’apprends que de 4 à 7 heures par jour (trop peu!), je pourrais écrire le reste du temps.

Dans ce cahier, je n’écrirai plus que des choses quotidiennes et je le terminerai en même temps que mes examens. J’espère écrire sur la dernière page : “ tous mes examens ont réussi ! ”
Ce Festival de Jeunesse, mènera-t-il à quelque chose de bon ? Je l’espère. Je devrais me mettre à étudier mais j’ai faim. En réalité, ceci n’est qu’un prétexte. Je ne sais pas comment étudier “ l’analyse ” mais je m’y mets.

Au revoir.

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