Après un bon film russe

Il est possible que dans le communisme tous vivent bien, on aura alors sûrement assez à manger et de meilleurs vêtements, un meilleur logement. Mais le faire - semblant, les mensonges, les intrigues, la mauvaise volonté, le carriérisme, vont-ils disparaître ?

Si quelqu’un est critiqué par un personnage haut placé, jusqu’à quand la plupart de ceux qui l’entourent vont-ils le blâmer, le réprimander eux aussi ? Jusqu’à quand durera la servilité, l’amour de l’argent, la corruption ? Du sang des roumains, va-t-il sortir l’habitude de demander du bakchich et d’être rusés ? Du sang des hongrois, va-t-il sortir l’égoïsme et le chauvinisme ? Aurons-nous jamais un monde comme se l’imagine une idéaliste ?

Je sais, je suis un peu trop utopiste, beaucoup me disent que je n’ai pas les pieds sur terre, mais je crois encore, envers et contre tout. Mais ce film soviétique Le printemps à Moscou m’a fort perturbée. De tels problèmes existent là-bas aussi ? Pas seulement chez nous ?

C’est vrai, les hommes ne sont que des hommes partout, même si un peu meilleurs d’une certaine façon (je l’espère encore). Si j’imagine qu’un homme honnête, (comme le père de l’héroïne du film) peut être accusé, interné presque toute sa vie à cause des médisants (et de ses idéaux), qu’il peut être tellement malheureux, et que d’un autre côté les êtres rusés, méchants, menteurs vivant en faisant du mal aux autres et en profitant, peuvent avoir la chance et ne pas être démasqués, alors...

Mais je ne le crois pas ! Je crois que le bon vaincra et le mauvais sera vaincu. Je crois que la fin sera bonne à chaque fois. J’ai l’âme d’un enfant. Qu’y faire ? Je suis ainsi.

Ajouté après la révolution hongroise en marge du texte :
Je ne crois plus, hélas que tout finit bien, que les bons gagnent toujours.

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