21 septembre 1999
Les signes étaient là dès le début et à cause d’eux, entre autres, j’hésitais à me marier. Mais… on oublie vite. On croit que c’était 'accident', qu’en réalité 'il n’est pas ainsi'.
Ce n’est pas l’autre qui nous a trompé sur « la marchandise », c’est nous mêmes qui en avons formé une « image conceptuelle » fausse. Puis, chacun a tellement de facettes!
Je pleure mes propres illusions, et la terre qui semblait solide dérobé sous mes pieds. Je travaille des heures, presque mécaniquement ces derniers temps, pour ne pas penser, surtout ne pas sentir. Pas une travaille sérieuse de réflexion puisque je n’arrive pas à me concentrer depuis que je prends ses médicaments. Je voudrais créer de nouveau.
Et maintenant quelqu’un pianote au-dessus ma tête! Qu’ils sont différents ses gammes du jeu de François ! Oui, ce qui est triste presque : il a beaucoup de qualités. Pourquoi suis-je si triste? en le disant, l’écrivant?
Je fais «le deuil» de quoi? Mes illusions? L’amour admiratif que je lui portais? Non, je crois plutôt au sentiment de sécurité qu’il me donnait et qu’il ne me donne plus. Pourtant, les mêmes mouvements, les mêmes mots et je ne sens plus la même chose. À quoi tout ceci servira-t-il?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire