Les problèmes arrivent, hélas, souvent ensemble, les uns après les autres. À peine, non, encore pas sortie de nervosité, le dermatologue m’annonce froidement qu’il doit couper un bout de peau sur mon dos «un petit peu, dit-il, mais il restera une cicatrice». La dernière fois, il m’a pris deux mois à se refermer vraiment et à ne plus me faire mal.
Hier soir, j’étais comme battue sur la tête après cette nouvelle. Je voulais terminer, le faire rapidement, puis je me suis souvenue que non seulement c’est la rentrée de MGEN pour mes formations, mais en plus Alina arrive à Paris en deux semaines. Je mettrai donc l’intervention à plus tard. Ce qui me frappe le plus fort est la question à laquelle personne ne peut répondre : combien de fois encore ceci peut-il m’arriver?
C’est fou, combien a raison celui qui avait écrit «Quand on a besoin, on tombe, par hasard, sur le livre qui vient juste à point, donne l’information intéressante.» Il n’y a pas longtemps que j’ai commencé à écrire le chapitre sur la mise en page, habituellement vingt à soixante signes par ligne.
Aujourd’hui j’ai trouvé la raison.
La façon qu’on lit, que les yeux sautent. Selon les personnes moins ou plus cultivés, disons plutôt, ceux qui sont plus ou moins habitués à lire, on met plus ou moins des signes par ligne. Enfin, c’est expliqué en détail comment les yeux lisent et sautent de fragment en fragment de phrase et de sens.
Je plonge de plus en plus profondément dans les explications, quand finirai je? À un moment donné, il faudra quand même m’arrêter.
Tiens, regardons combien j’écris des signes par lignes dans ce journal manuscrit, habituellement? Environ 40 à 45 caractères. Pourtant je ne laisse pas de blanc à droit et fort peu à gauche. Tout juste un aliéna, au début de paragraphe. Et combien des lignes par page? Cela dépend. La page d’avant avait 19 et celle-ci se terminera à 23.
Que c’est beau, François jouant au piano! Un très bon plat mijotant sur la cuisinière qu’il vient de préparer et que nous dégusterons bientôt. J’ai de la chance. De quoi me plaigne-je ?
J’aime bien finir une entrée à la fin d’un page. Une fois dans mon ordinateur, hélas il ne tombe jamais exact. Eh, bien…
Jó estét ! Bonne nuit.
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