Après avoir été grand-mère près de Gabrielle deux fois pendant six à huit heures, je sais que je ne pouvais pas écrire longtemps au moins pendant que mes enfants grandissaient: ils occupaient chaque minute avant de s’endormir, et ensuite, épuisée, je dormais ou lisais, ou faisais l’amour.
Les grands bonheurs, l’amour ou l’enfant, on le vit, on ne le dissèque pas, on ne le décrit pas. Au moins, pas toujours.
Les bras de Stéphanie ont tellement maigri! Vivrai-je jusqu’aux 86 ans qu’elle a? Alors, je verrai Gabrielle jeune fille…
J’ai vécu jusqu’à la fin de siècle, c’est déjà pas mal. Encore quelques années, pour terminer le Journal et l’Écriture. Que c’est agréable d’écrire sur ses pages veloutées!
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