14 septembre 99
Je suis en train de relire « Necessary loses » de Judith Viorst (Pertes nécessaires) et prendre des pilules contre la dépression que la doctoresse de l’hôpital Lariboisière m’a prescrite après que je lui ai raconté mes problèmes avec mon mari, le lui avoir raconté que je contemplais de m’en séparer. D’après moi, ce n’est pas une dépression, même si quelquefois je n’arrive plus à respirer, j’ai envie de vomir. Ce que j’ai c’est surtout dû à la fureur.
Je veux bien admettre que François ne peut rien, il s’est comporté tel quel parce qu’il était malade, ‘maniaque’ comme disait le docteur ; je veux bien croire d’après le livre que ses comportements même en temps normal sont dus à son enfance qu’il répète ou essai de rejouer ou le changer ; mais un adulte (et même un enfant) est responsable pour son comportement et doit payer pour lui. Doit ou non, il paye. J’ai appris ceci dès l’enfance. Heureusement. D’autres prendront peut–être 70 ans à l’apprendre. Apprendront-ils jamais ?
C’est trop facile de mettre tout sur la maladie, l’enfance et se comporter sans égard relativement aux autres. Il y a quelque chose de perdu entre nous et je ne sais pas si on pourra le retrouver.
Avant-hier j’étais furieuse. Hier je me disais que c’est moi qui avais une fausse image, une fausse sécurité en fait qu’il ne pouvait me donner, puisqu’il est ainsi. Aujourd’hui je me demande comment me sentir heureuse près de quelqu’un qui est ‘ainsi’ : quelqu’un sur qui l’on ne peut pas vraiment compter en cas de maladie, de l’hôpital, d'une période bas, d'une besoin.
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