Il ne m'a jamais pardonné

Il ne m'a jamais pardonné
de m'avoir decu, m'avoir decu
Il ne m'a jamais pardonné
de l'avoir pardonné
après qu'il m'avait trompé.
Il ne m'a jamais pardonné
de m'avoir trompée.

Il ne m'a jamais pardonné
de m'avoir decu, m'avoir decu
m'avoir délaissé, m'avoir trompé
Je ne l'ai plus adoré, adoré
Il ne me l'a jamais pardonné
de m'avoir tapé, m'avoir tapé
Il ne s'est jamais pardonné

Il ne s'est jamais pardonné
de ne plus autant m'estimer
de m'avoir repoussé et négligé
Pendant qu'encore il le pouvait
Il ne s'est jamais pardonné
de m'avoir délaissée.

Il ne s'est jamais pardonné
de m'avoir abandonné
Il ne m'est jamais pardonné
ne plus pouvoir me repousser.
Il n'a jamais pardonné
de ne plus me posseder et
ne plus pouvoir me tromper.
Jeudi, 12 janvier 2006, j'avais écouté Gelzy chanter sa composition "Je ne suis rien mais..." et elle m'a profondément émue. Et en plus, c'était après une discussion sur mon premier mariage.

Le lendemain, à l'aube, je me suis mise à écrire dans mon cahier. "Je ne suis rien" "Quand il voulait bien" "Quand je t'aimais" "Je t'aimais sans bornes" "Tu me repoussais" "L'autre" "Il ne m'a jamais pardonné" "Tu ne peux pas t'empêcher" et "Tu prends, tu prends." "De mon lit, sans bruit, j'écris" - des tentatives des vers. Je ne suis pas poéte, je m'exprime rarement en vers, mais quelquefois ce qui sort exprime quelque chose profond, ressentie.

Je vous ai recopié l'une d'elle. Puisqu'il s'agit toujours de Sandou.

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