Journée de "repos"

Mon amour,
je reçois chaque jour une lettre de toi et je n’écris que beaucoup plus rarement. C’est une porcherie. Aujourd’hui c’était mon journée « repos ». A six heure du matin levé, Agnès, puis nettoyage et vaisselle, maternelle, courses et envoyer une lettre pour toi, couturière où j’ai acheté une robe transformé à la maison, un permanent chez le coiffeur, retour à la maison avec Agnès, repas, autour du midi et demi est arrivé Miska Nahari qui avait été invité[1] pour demain, me disant qu’il ne pourrait pas venir demain, je lui ai offert bien sur le déjeuner aujourd’hui, Agnès ne voulait pas et elle est sortie jouer dehors avec les autres enfants puis est revenue en me demandant d’aller à la boutique acheter « cordeon » (A-ccordeon) ce que je n’ai deviné que plus tard. Bavardages avec oncle Miska et à deux heures le chauffeur est venu me chercher, je suis revenue à trois et quart et Agnès a dormi jusqu’à 4 et demi, puis j’ai lavé la vaisselle et j’ai reçu une piqûre de B12 chez Klàri, tu te souviens qu’elle est infirmière, et elle a été appelée par une de ses clients et j’ai pris sa petite fille ici. Maintenant un autre vient d’arriver restant trente minutes, déclarant dès le début qu’elle a deux grands enfants donc le logement est petit pour elle, qu’elle a des meubles donc elle le veut tout à fait vide et que c’est dur, mais que malgré tout elle payera 100 voire 110. Exaspérée, je lui ai dit que je demande 160 mais cela ne vaut pas pour elle, que je lui donne avec un minimum de 140 si elle a de bonnes garanties et paye d’avance ou avec 130 et payement des impôts locaux, elle « 120 et impôts » et enfin, elle est partie. A 20 h est venue une autre femme, ayant enfant et mari, qui veut déménager ici avec un autre homme : elle m’avait donné son père comme garant et je suis allée spécialement à Natanie pour vérifier et il n’était pas d’accord du tout avec sa fille. Eh, c’est comme ça.

Maintenant Zsuzsi est arrivée, elle s’était intéressée, la machine à laver vaut 1000 en état parfait neuf et 500 vieux et 400 si ce n’est pas 100% sûre que c’est bon (je lui avais dit ne pas l’employer souvent puisque le caoutchouc est abîmé.) Les autres ne m’offrent pas plus et je ne crois pas qu’elle vaut la peine d’être vendue.

Puis la lumière c’est fermé dans tout le quartier et jusqu’à maintenant j’ai distrait Agnès et Anna (la petite de Klàri), puis je leur ai donné à manger. Ensuite j’ai lavé les culottes, blouses, etc d’Agnès qui se sont accumulés depuis trois ou quatre jours. Puis à huit sont arrivés les autres intéressés du logement et nous avons discuté (je crois que pour rien) jusqu’à huit heure et demie. Quand enfin je voulais coucher Agnès, d’autres sont arrivés, le dentiste, il prendra peut-être le logement mais avec 125 et il est resté jusque neuf. Maintenant c’est ta fille qui me tue qu’elle veut pipi, caca, gâteau, lait, etc.

C’est jusqu’à maintenant mon journée de "repos". On verra ce qui arrivera.

Je mangerai une banane et j’attends que la fillette s’endorme, elle parle avant s’endormir à elle même. Elle vient de s’arrêter, je lui a donné un tourte au miel et je continuerai t’écrire. Tu comprends, ce n’est pas trop facile…

Je n’avais plus patience de rester à la maison et je suis partie à neuve heures avec le bus, j’ai vu un film sympa me rendant le courage. Bonne nuit, à demain je continuerai.

J’ai pris une demie somnifère, j’ai bien dormi jusqu’à six heures du matin, maintenant j’ai pris un demi tranquillisant, bu, mangé et je vais faire les courses, puis à la maternelle et ensuite je prendrai une heure de français (la dernière) et je me présenterai à dix heures et demie pour l’examen de conduite. Je t’enverrais cette lettre de Tel Aviv,

Je t’embrasse, à demain,
Judit

[1] Quelqu’un de très bien et copain de papa.

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