De Sandou le 21 octobre

Ma chère fillette, Saint Didier, 21 octobre 1963

Je ne comprends pas comment cela se fait, qu'aujourd’hui je n’ai rien reçu de toi. Samedi, je suis allé prendre la motocyclette que j’ai achetée. Ne te fâche pas, ne sois pas furieuse, 150F avec le moteur abîmé et un autre de rechange. J’ai travaillé samedi trois heures pour la réparer et aussi dimanche de midi jusqu’au soir, je l’ai mise en pièces détachées et je pourrai aller acheter les pièces abîmées manquantes. Avec cela nous avons passé un bon dimanche chez le mécanicien.
J’attendais de tes nouvelles, rien.

Dis à ta cousine que je lui souhaite un bon mariage. Depuis un certain temps, tu n’as rien écrit à propos de ta tante Irène, ni de tes cousines. Je ne suis pas très bon pour leur écrire, envoie leur mes salutations et aussi souhaits de bonne santé, surtout à ton père. Je ne sais pas si tu trouves des motifs pour être fâchée avec certaines personnes de ta famille, mais maîtrise-TOI, dis-toi que tu seras longtemps loin d’eux. Ne prends pas mal que je te donne des conseils, suis-les.

Je vous embrasse toutes les deux,
votre Sandou

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