27 juillet 1957

Que c’était beau ! Vraiment. Il aurait été bon “d’aller chez nous ensemble” après, comme il le disait. Je le sens encore. Ceux-ci ont été, en réalité, les premiers vrais... Assis dans le restaurant avec lui, je pensais encore, « que ce serait bon d’y être avec mon mari ». Mais ensuite... Il m'aime vraiment. Beaucoup plus que moi. Ma tête tourne… encore. Au revoir.

Ses baisers brûlent sur mes lèvres. Je croyais que c'était une phrase vide, une forme poétique.

Ah la là, j'espère que personne ne lira ces phrases. C’est moi, c’est pour moi.

Est-ce vrai ? Ces lignes-ci, je veux que personne ne les voie. Alors, pourquoi je les écris ? D'abord, parce qu’ainsi je fais sortir de moi plus ou moins ce qui bouillonne en moi, et puis, qui sait, une fois, je pourrais l’utiliser. À demain.

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