Traversée des rivières turbulantes

C'est le titre de mon dixième journal. Et voilà le "moto" qui me l'a inspiré.

En traversant une rivière turbulente,

En quittant la côte sûre et connue,

Avant d’arriver à l’autre côté

On reste seul au milieu,

Là où toutes les références se sont évanouies,

On apprend à compter sur soi-même.

On arrive finalement, mais sans jamais oublier,

Ni la côte d’origine, ni les enseignements du milieu.

Librement adapté du

Tiers Instruit par Michel Serre

Quelquefois, nous devons renoncer à un rêve,

Pour en trouver un autre.

Judith K. Well


Le printemps 1968 a bouleversé pas mal de vies,

il a aussi bouleversé ma vie privée et mon mariage.

Il m’a propulsé, malgré moi, vers ma propre révolte,

et même, si je ne le voyais pas encore à l’époque,

de nouveaux chemins.


J'ai enfin relu mes anciens journaux m'aidant à réféchir sur ma vie.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ce petit poême est tellement vrai.
Il reprensente tellement ce que l'on vit, losqu'il y a cassure. Puis solitude.

Pour ma part, pour le moment, j'ai trouvé ma rive, de l'autre coté.
Ce que j'avais toujours espéré.

Je croise les doigts pour qu'il ne change pas, ce rivage. Et nous y metons notre foi aussi, chaque jour.

Sophos

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

Merci, Sophos pour tous tes commentaires qui me vont droit au coeur et que je lis à chaque fois que j'ouvre mon courier (même si je ne réponde à tous un à un)