8 février 2004

Hier Stephanie m'a appelé d'Israel, ce qu'elle ne fait jamais, même de France: c'est moi qui appelle. Elle avait peur que quelque chose m'était arrivée. J'espère que cela n'était pas un pressentiment, comme avant que Jean tombe avec son embolie.

Elle m'a dit que ces jours-ci, toutes les mères entendent de leur fils "ne te mêle pas dans l'éducation de mes enfants." J'ai répondu que nous n'aurions osé dire pareil à notre mère et belle mère. Elle me répond: nous n'aurions même pas pensé.

Je suis moins sûre de "pensée" à travers des générations, des conflits de point de vue ont dû toujours exister. Et les vieilles femmes n'ont pas toujours étaient respectés, écoutés, suivies. Peut-être davantage craintes. Et encore, cela a dû dépendre...

Je je sais rien de maman, elle n'a pas vécu l'arrivé de ses petits enfants, mais j'ai respecté ma belle-mère.

Depuis la conversation avec Stéphanie, je me sens enfin mieux. Les amis de New York de Slava arrivent le douze, Stéphanie le 23 février. Les vacances scolaires commencent le 15. Je ne vois comment puis-je partir avant.

Mes petits enfants ont regardés fascinés la Casse Noisette que je leur ai offerte, et se sont couchés comme des petites anges hier soir. Au moins sur eux, j'ai de plus en plus d'autorité tranquille. Nous nous entendons de mieux en mieux, s'écoutant et essayant satisfaire, tant qu'on peut. Négociant.

Sans avoir trop envie de sortir, je vais nager maintenant. Dimanche, la piscine ouvre à huit le matin.

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