Page 130 le Point, n°805

Article paru dans le cadre Futurs, par Daniel Garic du magazine le Point, avec le titre:

Micro: Le Grand Livre

Le Livre d’Hypercard, Editions PSI, est le premier écrit en français sur le célèbre langage qu’Apple s’apprête à distribuer, en français également. Des livres sur HyperCard, il y en aura une bonne demi-douzaine au cours des prochaine mois. Il sera difficile de faire aussi claire, aussi « évident » que celui-ci. Judith Kertesz, l’un des auteurs, est aussi l’un des esprits les plus fins de la micro-informatique française. Toujours prompte à saisir, avant tout le monde ce qui est et sera important, elle met un enthousiasme juvénile étonnant chez ce docteur es sciences, à vivre elle-même, puis à décrire et à raconter cette petite merveille qu’est Hypercard. La plume de Pierre Brandeiss fais le reste: on ne sort pas de ces 300 pages comme on y était entré. Même si l’on ignorait tout de l’informatique en général et du Macintosh en particulier, on couvre avec l’impression comprendre, être plus intelligent, un univers nouveau, utile, indispensable. Et l’envie d’en savoir plus au plan technique. Ce qu’apporteront les autres livres. Sans jamais dispenser de commencer par ce « Livre d’HYPERCard. »


Bien sûr, il exagère, mais j’étais agréablement surprise quand même de son appréciation. Le livre, son esprit, a du succès. Il est simple à lire, pas difficile à comprendre et à appliquer. Il sert.



J'étais très heureuse avec la sortie vent, mais surtout succès de ce livre. Des écoliers et enseignants, des docteurs et des gens de tout sort pouvait enfin prendre le Macintosh et en faire un outil personnelle - comme disait d'ailleurs le "informatique personnalisée de bip.

J'avais tout en tête le livre qui suivait, mais hélas, François (qui a d'ailleurs mal pris sans me l'avouer cette article, envieux de l'appreciation qui était dedans, s'est interposé entre moi et Pierre qui mettait en bon français ce que j'écrivais et ce que j'avais intention de exprimer. Il a dit qu'il sait le faire, qu'il sait mieux, etc. Nous nous sommes mise d'ailleurs, cette été à l'écrire, chapitre par chapitre, mais d'un côté "il savait mieux" et cela a provoqué des disputes, d'autre côté il avait trop des doutes sur lui même pour jamais finir quelque chose, écrit. Ni ce volume 2 ni un autre livre que j'avais déjà décrit avec exercices et tout sur postscript n'a jamais vu le jour. Au mieux, nous avons réussi, avec pleines des disputes, écrire pendant une année, des articles mensuels sur HyperCard qu'on m'avait demandé.

Après beaucoup de discussion, il avait compris de quoi il s'aggissait, mais il voulait toujours aller plus loin etre plus sophistiqué, sans trop penser à "rest de nous" vers qui moi je m'adresser et sans comprendre vraiment que le plus important pour moi quand j'écrivais était de donner du courage.

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