18 février, 1988

La vie court avec une vitesse effarante.

Puisque je l'ai voulu - ou presque malgré moi ? - ma vie tranquille est bouleversée et en tourments de fortes émotions, des happenings, tous les jours. À côté de quoi, la disparition de ma voiture cet après–midi paraît banale.

Hier, j'ai vu mon livre d'HyperCard dans la vitrine de la Société Apple à PC Expo : entre les livres de Gasse et Skuley, les présidents d’Apple France et USA, en « Haute » compagnie... Ha, ha ! C’était surtout amusant.

Le matin on s'est manqué et je me suis rendu compte que j’avais horreur d’attendre, puis j’ai enfin aperçu François, heureusement qu’il est si grand, et finalement nous avons passé l'après-midi au stand Helwett Packard entre le responsable commercial et un technicien. C'est bien passé.

François est remarquable! moi efficace. Nous avons formé, improvisé sur le champ, une équipe fantastique. Je me suis amusée à jouer pour l'aider - avec plaisir - celle qui veut "traduire" pour le commun des mortels les propos du Génie - ce qu'il EST apparemment, et ce que je vais vraiment faire. Comme François est "anti-commercial" j’essayerai de l'aider aussi dans ce domaine, surtout pour son contact avec cette société.

Hélas, il y a autour de lui quantité de choses qui ne me plaisent pas, qui paraissent louches et je ne sais pas comment nous allons nous en sortir, plein des choses que je ne comprends pas. Mais nous nous ouvrons et nous rapprochons l’un de l’autre avec une vitesse vertigineuse. Oui, cela me donne le tournis, et j’ai toujours mal supporté la précipitation, la vitesse, l'inconnu.
Maintenant, j'attends avec impatience qu'il arrive, qu'il me regarde, qu'il me serre contre lui, qu'on dîne et ensuite on discute interminablement ensemble - interrompu seulement par ses caresses ou nos doux baisers.

Est-ce le début ? De quoi ? Où cela nous mènera ?

Cet après-midi ma ex belle-sœur en visite en France, m’a dit que finalement c’est la vie qui décidera et pas nous mais «notre destin» et Stéphanie m'a conseillé de suivre les conseils d'Ovide, surtout un d’eux, si je veux que cela dure, que ce soit beau: le faire attendre. Ah oui, sauf que je n'y crois plus.
J’ai tellement envie d’être enfin avec lui.

Pourtant, je me demande: aimons-nous, vraiment? On se plaît énormément, sur des plans très divers et nombreux, mais... Où est le mais?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

depuis le début, il y a un "mais" soujacent qui transparait.

Alors, quel est ce mais ?

Sophos qui continue de lire !!!