Dimanche, madame Filipetto est décédée, je ne l'ai appris que hier matin. Demain on l'enterre "en intimité", sa soeur affirme que c'était sa volonté.
J'avais peur ce qui se passera, il y a quelques semaines, quand elles m'ont demandé de les conduire à la banque où elle avait fait une procuration pour sa soeur. Je crois de toute façon qu'après le déces de son fils, elle ne savait plus que faire d'elle même et du temps qui passait trop lentement.
Sa soeur, pleurant hier, je n'arrivais pas à compatir avec elle, je la vois trop avide de l'héritage "je n'ai pas réussi à prévenir même ses cousins et fieul de Levalois" me disait-elle, d'air coupable.
(a continuer, plus tard dans la journée)
La journée, devenue 'jours' mais enfin, l'aventure continue.
Pour Madame Filipetto, je n'arrive pas encore à réaliser qu'elle n'apparaîtra plus devant ma porte. Je ne me suis pas assez occupée d'elle, moi non plus, négligeant les dernières temps d'aller la voir. Sa présence devenant de plus en plus lourd.
"Je ne sais plus que faire" se plaignait-elle.
J'irai au cimitière, où je l'avais conduit plusieurs fois, seule. Pas aujourd'hui, je la laisse enterrer dans l"intimité", et je lui porterai des fleurs en intimité, entre elle et moi.
1 commentaire:
Julie, j'aime vos écrits que je suis depuis un petit moment. J'ai m^me mis un lien vers votre blog depuis le mien: http://quadragenaireenlutte.blogspot.com/
Continuez!
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