Et début septembre j’ai visité Stéphanie.
Août passée cachée chez moi sans bouger, survivre la canicule. Heureusement, avec plein des livres à lire. Au lieu de m’en acheter encore et encore, j’ai commencé à relire les anciens. Ceux qui me font réfléchir, ce qui m’aident à écrire, tout comme ceux qui m’aident à oublier ou me permettent de rêver. « Croire aux rêves impossibles. »
Certains rêves se réalisent, d’autres se dissipent dans la fumée. Quelques uns sont impossibles voire non durables. Ce n’est pas une raison à ne pas rêver, ne plus désirer.
Cette année, j’aurai soixante-dix ans. En six mois.
Je ne suis pas « vieille » relatif à mon oncle de 96 ans, ni de 92 ans de mon amie Stéphanie, pour eux je suis « la jeune ».
Tout est relatif.
Le plus important est « de ne pas mourir avant mourir » - comme dit Stéphanie. Ne pas vieillir d’intérieur. Laisser vivre cette enfant qui reste en nous, le laisser développer, se laisser tirer pas sa curiosité, audace, optimisme.
« On peut recommencer et tout peut arriver à n’importe quelle âge et circonstance » Peut-il ?
Andrea Kane dédie son dernier livre
« à nouvelles commencements, à n’importe quel âge, n’importe quel stage – et
tout l’espoir et promesse qu’ils représentent. »
Voilà, une bonne citation à découvrir, même dans un livre faible cette fois (elle sait mieux écrire). De celui-ci que je viens de relire ce début d’année, je ne me souvenais même plus. J’était tard à fleurir (fleuraison tardive de bourgeon) comme l’héroïne dont elle parle.
J’espère être durable. Persistante, je la suis. Peut-être d’autres bourgeons s’ouvriront sur le tronc de ma vie encore. Sinon, ceux de mes descendants.
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