Washington, c’était des années de vie sociale intense, c’était ma vie après divorce, ma vie - des découverts. Découvert de l’Amérique, le découvert que je peux vivre seule (mais bien sûr avec mes enfants), la découverte de ce que je vaux comme femme. Découverte d’une vie nouvelle, la découverte des hommes - mais surtout de moi-même.
Comme une copine m’a dit aujourd’hui : « J’ai découvert avec lui ce dont j’ai besoin, mais surtout ce que je ne veux pas ! »
Moi aussi. Cela a pris de temps, de diverses gens. On commence à comprendre, ce que je veux vraiment, ce que j’ai besoin moi et pas les autres femmes, ce que je désire de l’autre et quand le compromis ne vaut plus.
Elle m’a demandée :
– Mais tu avais deux enfants avec toi, comment as-tu réussi à t’arranger et où ? quand vous vous rencontriez ?
Quelquefois, mais très rarement à l’hôtel, avec l’un chez lui, tard le nuit, ou pendant les vacances que mes enfants passaient avec leur père. Mais la plupart de temps à midi et toute suite après.
Un jour, j’ai assisté à un événement charitable, chaque femme recevait quelque objet. Une des femmes avait reçu une petite statue, la copie de « Baiser » par Rodin, elle n’en a pas voulue :
– Donnez-le moi, si vous ne le voulez pas, je lui dis.
Je le regarde.
Pourquoi ne l’aime-t-elle pas ?
Pour moi, la tendresse exprimée par cette couple nu, tenant l’un l’autre, représente l’essence du l’amour et pas le « sexe »... c’est beaucoup plus. Puis j’ai observé l’inscription sur le statue, sur son socle on a ajouté, avec humour : « coffee-break ». En anglais aurait pu être « tea-time ». En français : « pause café ».
Et alors ? Oui ! C’est ainsi, le mois dernier que j’ai rencontré mes copains, à la « pause café ».
Pendant ma période de « pause - café », après qu’on mangeait ensemble, finalement j’ai compris que le plupart des hommes avait plus besoin de quelqu’un à qui ils pouvaient parler que d’un partenaire sexuel. Moi aussi, dans mes années solitaires, après mon retour à Paris, j’ai plus manqué la communication, parler avec quelqu’un que le sexe. Avoir un ami à qui parler, qui t’écoute. Partager. Pensés, problèmes, tristesse, joies, intérêts. Plaisirs et heurts aussi.
Finalement, je commence à croire de nouveau ce que la promesse de mariage signifie. Et j’adore encore plus, le Baiser par Rodin.
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