Ici, collé dans mon journal, une carte postale envoyé par Pierre de France.
“ Très très heureux d'avoir de tes nouvelles.
À mon tour je te souhaite une bonne année pour 79.
avec mille tendresses,
mais où diable as-tu été te nicher ?
Pierre"
Comme on peut voir la même chose différemment...
Agnès m’a écrit une longue et merveilleuse lettre que je garde tout le temps avec moi. Elle m’a écrit et entre autres : « Maman, pardonne-toi tes erreurs ! et vas-y ! »
Pendant les vacances de Noël 1977 mes enfants étant partis visiter leur père vivant en France, Gabriel vint passer une longue après-midi chez moi. Le moment le plus agréable pour moi fut quand nous étions sur le divan après l’amour, mon visage sur ses genoux, il me caressa lentement. Á travers la large vitre de la maison nous regardions la neige tomber en énormes flocons.
Peu après, il eut peur que la neige l’empêchera d’arriver à temps pour préparer le dîner de ses enfants et le charme de la soirée fut rompu. Ainsi se termina mon attachement émotionnelle envers Gabriel, même si notre amitié dura.
Les prénoms utilisés dans le journal ne sont pas les originaux, mais derrière restent les vrais gens rencontrés. Seul à Pierre j'ai laissé son prénom, et je n'ai pas eu aucun contact avec lui jusqu'il y a deux ans. Il habite à Amiens et sa femme a mal pris le fait que je l'avais appellé. J'ai trouvé sa trace quand je faisais mon dossier de retrait dix ans avant, mais c'est seulement un jour de grand solitude que je l'avais appellé. J'ai senti une grande joie dans sa voix quand il a sû qui l'appellait, c'est ça qui reste important pour moi.
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