Le premier Noël passé à Washington, j’étais seule : je n'ai pas pleuré. Les Richards, après leur sortie de l'église Unitarienne m’avaient rendu visite pour une heure.
Le deuxième Noël, j’avais invité tous ceux qui n'avaient pas où aller, des chercheurs, des hongrois et des américains solitaires. Nous étions nombreux.
Le troisième Noël arrive bientôt et pour tous les soirs j'ai une invitation ou des invités. Dommage que je ne puisse pas aller à la fois à deux endroits. Et beaucoup me trouvent sympathique.
Si rien d'autre n'était arrivé cette année, il y a déjà un fait très important : ma confiance en moi s'est agrandie, je suis en harmonie avec moi-même, « sachant que je ne suis pas parfaite, mais essayant de m'améliorer » comme me l’a écrit ma propre fille. J'ai retrouvé un équilibre interne.
Même le fait que pour la première fois de ma vie, j'écrive dans mon journal avec des lunettes, ne me dérange pas. Je progresse, on progresse, c'est cela qui est important. Et aujourd'hui je me suis bien reposée, ça c'est important ! Nager dans l'amitié, voir la joie des enfants, c'était délicieux.
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