Il ne s'est rien passé de spécial.
Ce soir, quand je suis revenue à la maison j'ai vu deux garçons, le plus petit pleurait et le plus grand le poussait avec méchanceté et orgueil. Un moment, une idée m'a traversée : y aller m'en mêler. Dire au plus grand : “si tu veux faire le héros, prends-t-en à un camarade de ton âge, ou plus fort, plus grand. Faire mal à un plus petit est infâme”. Mais j’ai poursuivi mon chemin. Et dans mon dos j'entendais encore la voix du plus petit pleurnichant.
Pourquoi suis-je partie sans rien faire ? Pourquoi ne m'en suis-je pas mêlée ?
Et les gens, pourquoi passent-ils et continuent-ils leur chemin devant mille choses semblables ? (Mon inspiration a disparu, il y a une demi heure j'aurais mieux su l’exprimer.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire