4 décembre 1954
Alina vient de se marier. J'espère qu’elle sera heureuse.
(Ajouté maintenant:
mais en montant vers eux, son nouveau mari, a voulu me donner un baiser sous l’escalier.)
En revenant à la maison après la noce, j'ai commencé à lire Petöfi, quel dommage que tout le monde ne connaisse pas le hongrois, quel grand poète Istvàn Petöfi ! Je ne peux pas recopier tous ses poèmes que j'adore, Il faudrait plusieurs cahiers. Son génie et son amitié (il est vraiment mon ami), m'enflamme et me console.
Je suis pleine de ses mots, de ses pensées. J'en ai de la joie, exactement ce que j'éprouvais en écoutant l'ouverture Leonore III : ça passe à travers moi. Souvent je m'attriste rapidement et je souffre profondément,. Je suis très sensible. Mais je sais aussi avoir de grandes joies, profondes. Ce n'est pas le bon mot, mais hélas mon vocabulaire hongrois devient de plus en plus pauvre. A 15 ans, quand je suis parti de Cluj, j'en savais beaucoup plus, je crois.
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