Je ne peux même pas dire combien de fois je t’ai écrit ces derniers jours en pensée ni combien de fois j’ai voulu mettre mes idées sur papier, chaque fois quelque chose est intervenu. J’ai plus envie de toi que n’importe quand, je veux déjà te voir à côté de moi. Qu’importe où nous serons, qu’importe ce qui nous arrivera, seulement que nous soyons ensemble.
Ces journées ont passé rapidement et bien, sauf mon envie croissante de toi. Je suis allée nager trois fois à la mer, j’ai bronzé (brûlé), la mer est d’un joli bleu clair, calme et agréable. J’étais ou chez grand-mère ou chez Hanna et je me suis liée d’amitié avec ma cousine. Ils sont rentrés à la maison, je m’entends très bien avec ma tante, mais moins bien avec son mari.
Ma grand-mère me gâte horriblement et cela la rend heureuse. Malgré cela je ne sais pas si nous devrons rester ici ou non. Je pourrais travailler telle que je suis (sans mon diplôme) mais pour avoir un diplôme en main je devrai passer encore des examens. J’ai envie de notre rue, de la maison, de Bucarest, de tout.
J’ai été avec ma cousine Marie au ciné et vu un film agréable; une autre fois je suis allée à Haïfa avec mon cousin Péter, il m’a montré son université. C’est une vieille ville très intéressante et beaucoup plus variée que Tel-Aviv qui est moderne et bien qu’elle soit très grande me donne plutôt l’impression d’une station balnéaire et non pas d’une ville. Les films ont des sous-titres en français ou en anglais (en plus de l’hébreu) donc je peux aussi les comprendre.
Qu'y a-t-il avec toi mon monsieur? depuis le 12 avril, date de ta dernière lettre, je n’ai aucune nouvelle de toi. Tu me manques énormément. Je t’en prie, écris souvent.
Je t’embrasse avec amour, Julie
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